Avant le papier mais après le papyrus, le parchemin a été le support des manuscrits splendides qui nous sont parvenus, souvent merveilleusement conservés, bien de siècles après leur réalisation.
Aujourd’hui, des procédés modernes- produits et machines- permettent de fabriquer des parchemins en quelques jours. Ils sont (presque trop) beaux, d’aspect très proche du papier .
Le procédé ici-décrit essaie de reproduire les gestes des artisans médiévaux, à l’aide des produits et des outils copiés de ceux qu’ils mettaient en œuvre.
En faisant de la sorte, l’artisan moderne cherche à s’approcher de la qualité des anciens parchemins.
Le travail est (très) long – de 2 à 4 mois, suivant la saison- et (très) pénible.
Cependant, au final, l’artisan peut s’enorgueillir d’un travail hautement gratifiant même si le résultat n’est pas toujours aussi excellent qu’escompté.
Les défauts (trous, colorations…) peuvent ajouter un cachet « ancien ».
Par ailleurs, l’effleurage -enlèvement de l’ensemble de l’épiderme, côté poil- procure un parchemin aux 2 faces comparables et d’une même blancheur.
Cependant, la conservation de la fleur- enlèvement de la seule « peau morte » externe- procure un parchemin aux colorations nuancées, suivant l’origine de la peau et la partie du corps de l’animal. Ces variations de la couleur renforcent le caractère d’« authenticité » et lui donne un charme, souvent bien apprécié.
Sont ici présentés :
– les étapes de fabrication
– les outils des parcheminiers
– les produits pour l’attaque chimique et/ou la finition mécanique
La présentation générale de la réalisation d’un parchemin est développée ci-après:
https://drive.google.com/file/d/1SdCPspXxvc6cyFXFMvFQAKKVP1rnku9P/view?usp=sharing
https://drive.google.com/file/d/1rYO5yVXUgCbOt0bHtQXh213RZ66Fk_q6/view?usp=sharing
parcheminageHistoriquePrésentation
https://docs.google.com/presentation/d/1O01AyYwIbv0K1xdLvlN2_KyN8IuRmjQOD_d342iLxv8/edit?usp=sharing